• - Tu connais ces moments d'intenses douleurs psychiques? Celles qui te transpercent le cœur , celles qui t'éventres littéralement le soir seul dans ton lit? Qui te coupent le souffle avec des sanglots intarissables et des hurlements muets parce que t'essayes de la faire sortir sans y arriver?

    - Non...

    - Et bah t'as bien de la chance. ©

     

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  • Quelque chose qui ne s'en va jamais. Cette peine accompagnée de douleur incompréhensible qu'on ne peut vivre que dans la solitude. Pas qu'on le veuille mais parce qu'elle nous y oblige chaque fois qu'elle apparaît. 

    Des larmes qui ne peuvent couler qu'en silence, loin des regards. Sans raison.

    Un spleen vengeur des journées de bonheur.

    Le doute et l'incertitude qui murmurent à l'oreille des peurs qui nous submergent et des angoisses qui nous malmènent. 

    L'habitude qui veut retrouver sa place.

    Le refus inconsistant.

    L'échec brûlant.

    Les marques honteuses.

    L'explication irrationnelle.

    Les larmes,

    Rageuses

    et

    Impuissantes. ©

     

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  • Me blottir contre toi. Dans tes bras. Sentir ton cœur qui bat sous mes doigts. L'entendre dans mon oreille posée sur ton torse. Tes mains sur moi. Tes bras qui m'enserrent. Ton odeur qui m'enivre. Nos jambes entremêlées. La douceur de ta peau. Et ta bouche qui sourit. Tes lèvres qui chuchotent un je t'aime qui me fait frissonner. Et mes lèvres sur ta peau en doux baisers. Et cet amour pour toi qui me submerge. Que je veux te montre. Te démontrer. Que je veux te donner. Et mon sourire dans la Nuit quand ton souffle s'apaise. Tu dors. Tu es là. Et je suis Heureuse. ©

     

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  • Plus de lames que de lèvres ont mordues dans ma chair et embrassées ma peau. Comment expliquer cette souffrance imprimée dans mon être? Ces peurs, ces angoisses et ces doutes que mon esprit redoute. Une lente agonie qui jamais n'est tarie.  ©

     

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  • Trouble de stress post-traumatique. C’est ce que les médecins ont dit. C’est ça qui fait que je ne dors plus la nuit, que le champ de bataille revient chaque fois que je ferme les paupières. Que les sons les plus anodins me rappellent les tirs des fusils et les bombardements. Et que jamais je ne cesse de me souvenir de cette guerre qui m’a tout pris. Je suis toujours au combat ou le combat est toujours avec moi, je ne sais pas. Dans la journée il resurgit devant mes yeux et je perds pieds, je tremble, j’ai peur et je ne peux pas rester au milieu de tout ce monde qui s’amuse et discute en toute insouciance. Quelque chose s’est brisé, là-bas, au milieu des obus, au fond des tranchées. Et maintenant je suis coupé en deux, inapte à revenir à ce qui était mon quotidien. J’aurais dû mourir là-bas, avec eux. Mes camarades. Mes frères. J’aurais dû y laisser ma peau, comme eux. Sous la mitraille, en terre ennemie. Mais je suis rentré, et pourtant c’est comme si j’étais resté avec eux. J’ai laissé une partie de moi à enterrer ces corps, ces amis. On ne nous prépare pas à tout ça. Au froid, à la peur, à la perte, à la douleur. Au côté terriblement humain de la guerre. Non. On apprend à tirer, à courir, à se cacher, à tenir physiquement. Mais on ne nous parle pas du moral, de la tension, de la fatigue, de l’ennui, de l’attente. Boule de nerfs sur le qui-vive. C’est sans s’en rendre compte que l’on devient soldat. Et on le restera, toujours, quelque part. La guerre est un voyage sans retour. Que l’on survive ou non, elle ne nous quitte jamais vraiment. ©

     

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