• Some things are better left unsaid

    But all debts must to be paid

    He says I always do foolish things

    Maybe it's because he overthinks

    Or just because I overfeel ©

     

    Image de stranger things, charlie heaton, and natalia dyer 

     

     


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  • La vie est compliquée. On se pose toujours des questions. on doute 99 pour cent du temps. On se fait des films. On décide d'une chose, on fait le contraire. On ne tient pas ses promesses, on en fait plus qu'on ne devrait. On veut avoir des amis et être proche des gens et on se retrouve blessée et isolée. On se remet en question. On souffre. On essaye de passer à autre chose. On se dit que ça ne vaut rien, qu'on n'a besoin de personne. Alors on se dit qu'on va arrêter de faire des efforts, d'essayer d'être là, de garder le contact, de prévoir des trucs. On se dit qu'ils sont sans doute mieux sans nous. Qu'on a rien à apporter. Qu'on ne sert à rien. Et on veut juste disparaître. Encore. Et on imagine ce que ça donnerait si notre passé n'existait pas. Si les personnes que l'on connait et qu'on a l'habitude de fréquenter étaient des inconnus. Et on voudrait que notre vie entière devienne une piñata qu'on pourrait réduire en morceaux. ©

     

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  • - T'es pas comme avant.

    - C'est à dire ?

    - Avant tu te battais. 

    - Et maintenant ? 

    - Maintenant? Maintenant tu te laisses aller. T'es résignée. Tu fais rien pour que les choses changent, t'attends juste que les choses passent. Avant même quand t'allais pas bien, au final tu faisais quelque chose, tu luttais d'une manière ou d'une autre. Alors oui, c'était p'têt pas toujours beau à voir mais au moins tu faisais quelque chose. 

    - En gros, tu préférais me voir avec des coupures aux poignets qu'errer dans ma chambre toute la journée?

    - Tu exagères, non je préfère quand tu vas bien tout simplement. Je préfère te voir sourire. Et te voir te couper me donne envie de hurler, mais rétrospectivement on peut le voir comme une manière que t'avais de pas baisser les bras. Que t'essayais toujours. Peut-être de la pire des manières mais au moins t'avais pas abandonné. C'était un moyen de chercher de l'aide. 

    - Qui te dis que j'ai abandonné ?

    - Parce que t'es plus en colère. Avant, même quand t'étais au plus mal, y'avais toujours cette fureur qui te maintenait en vie. Tu criais à l'injustice. Tu dansais avec la mort pour embrasser la vie et c'était épuisant et terrifiant mais je préférerais mille fois ce spectacle à ta neurasthénie actuelle. Alors, oui tu t'énervais parfois pour rien. Oui t'étais bagarreuse, peut-être violente, ou trop agressive. Oui t'étais autodestructrice à pas savoir gérer cette rage. Mais finalement et paradoxalement c'était un peu une rage de vivre. Et aujourd'hui t'as plus cette étincelle. Aujourd'hui t'es éteinte. Abattue. ©

     

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  • Tu prends le stylo et la feuille, le papier et le crayon ou l'ordi et le clavier et tu commences à écrire. Tu ratures. Tu barres. T'effaces. Tu jettes. Tu recommences. T'essayes. Et à la fin, il y a toujours cette page blanche. Parce que y'a plus rien à écrire. Plus rien à dire. ©

     

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  • C'est étrange de se réveiller, je ne vous parle pas du réveil au matin mais de celui après ce qu'on pourrait appeler le Grand Sommeil. Ce réveil qui arrive inopinément et d'un coup vous vous sentez en vie. Soudainement, vous regardez autour de vous et vous vous demandez ce qu'il s'est passé jusque là. Vous vous rendez compte que les dernières semaines, parfois les derniers mois n'ont pas existé, d'une certaine manière. Vous étiez dans une espèce de flou apathique et au réveil vous ne vous souvenez de rien ou presque. C'est comme si vous étiez resté trop longtemps sous l'eau et que vous ne savez plus comment respirer. Un rien vous fais rire ou sourire et vous savourez cette sensation. Vous vous dites que quitte à être vivant, autant en profiter, on verra bien plus tard. Vous avez été mis en pause pendant un certain temps et quand vous vous remettez en marche c'est comme si vous deviez rattraper tout ce que vous avez loupé. Vous êtes branché à 1000 volts sur le moment présent.

    Bien sûr, il y a toujours cette petite voix qui vous dit de faire attention, que vous n'êtes qu'en équilibre sur un fil et vous pouvez tomber à tout moment. Mais peu importe. Vous vous en inquiéterez plus tard, pour l'instant vous voulez juste profiter parce que, putain, ça fait du bien. ©

     

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