• Tes vêtements en vrac sur le sol avec les miens qui s'y mêlent comme nos jambes s'entremêlent dans une danse qui ne devrait pas avoir de fin.

    Toi, là, allongé dans un sommeil épuisé.

    Moi, là, à tes côtés, dans un éveil émerveillé.

    Ne pas laisser filer ce temps d'un moment.

    La connivence éphémère d'une union sans promesse.

    Un coeur à vif contre un corps à envies.

    Un passage de luxure pour calmer les non-dits.

    Jouissons.

    Oublions.

    Deux corps qui se heurtent pour ne jamais finir.

    Traquons la fin de ce passage à l'oubli.

    La tendresse n'aura jamais raison quand le coeur se protège.

    Avec délectations je parcours les courbes de ton corps et admire la délicatesse du tracé quand sous la lune laiteuse Paris s'endort et tu suis le chemin de Morphée. ©

     

    Image de green and lust

     


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  • Surprends la avec un miroir. Elle s'arrêtera, perturbée, car elle ne se reconnaitra pas. 

    Mets la face à la glace et tu le remarqueras. Elle ne se verra pas. Ne s'identifiera pas. Elle n'est pas de ce monde. Tout se passe dans sa tête. 

    Elle ne sait pas à quoi elle ressemble et s'étonne toujours quand elle le voit. ©

     

    Image de dysmorphia, confusion, and mental 


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  • - Tu te souviens de la profondeur de ses paroles quand elle avait trop bu?

    Elle pouvait errer dans ses pensées pendant des heures en les laissant couler de ses lèvres, babillant sans s'arrêter et ça avait quelque chose de merveilleux. Elle en était toujours désolée après mais elle n'aurait pas dû. Elle nous laissait toucher son âme et les tourments de son esprit plus que jamais et ça nous la rendait si proche. On se rappelait pourquoi on l'aimait tant. C'était les seules fois où on pouvait vraiment savoir et comprendre qui elle était au fond.

    Elle avait cette boîte pleine de trésors cachée au fin fond de son être et elle ne l'ouvrait qu'à cet instant pour nous. Entre lucidité et ébriété, avant que ses démons ne reviennent la dévorer. Encore une fois. Et qu'on attende, encore.

    Elle souriait et partait. Comme si rien ne s'était passé. Honteuse alors qu'elle n'aurait pas dû.

    Elle était un monde des merveilles et elle n'en n'avait pas conscience. Si triste. Nous laissant orphelins. Elle aurait pu le savoir si seulement elle avait écouté et cru.

    Cette liberté d'expression était incomparable, son honnêteté déconcertante, elle avait ce charme inadéquat de ceux qui ne savent pas où ils vont en donnant tout pour y aller. ©

     

    Image de flowers, music, and grunge 


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  • En quête constante de quelque chose sans savoir quoi.

    Ce quelque chose qui atténuera le vide et remplira la peine. Ce qui donnera une raison, un but, une plénitude. Qui calmera l'angoisse et consolera la tristesse. Qui rendra la vie et soulagera le manque.

    C'est comme ça qu'elle se sent quand elle déprime. Plus qu'un vide c'est un manque.

    Un manque de vie.

    Alors elle part à sa recherche. Provoquant des frissons, déclenchant les sensations. Pour se remplir, de quelque chose. N'importe quoi. N'importe quoi qui puisse étouffer cette absence inexplicable en elle-même. Comme une camée à la recherche de son fix. Comme un poisson manquant d'air. Elle se sent toujours de l'autre côté du voile de la vie.

    En manque d'excitation. Besoin de chocs. D'électrochocs. Quelque chose à quoi se raccrocher au risque de sombrer. Elle a besoin de plus sans trop savoir ce que plus signifie. Alors elle cherche. Encore. Toujours. Ce quelque chose qui refoulera les larmes et remplira les sourires. Ce quelque chose qui lui fera enfin dire oui à la vie. Parce qu'elle y croira et voudra continuer d'y croire. Parce qu'elle ne restera pas "faute de mieux". Elle veut être transcendée mais ne sait où chercher.

    Alors pour le moment elle erre, se perd et espère. 


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  • Ces fugacités imprimées avec l'efficacité

    D'un tatouage

    Ces instants imprimés

    Dans la chair

    Entre Soleil et Lune.

    Cette tendresse dans les bras

    Entre draps froissés et souffles courts

    Une sourire esquissé, un fou rire partagé, une regard échangé

    Entre deux baisers

    Une union éphémère

    Un soupir délétère

    Le temps se décante quand la peau s'enchante  ©

     


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