• Il était tombé amoureux d'un rayon de soleil en arc-en-ciel. 

    Puis il s'est rendu compte qu'il fallait de la pluie pour faire une arche de confiance.

    Ça faisait un peu trop d'averses pour lui alors il parti.  ©

     

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  • Je n’ai jamais rien vu de plus triste que ce faux sourire rayonnant collé  au visage, les yeux brillants de larmes silencieuses. Ce sourire, dernier rempart à la tristesse abyssale que criait ses iris. Tout cet acte de joie et de bonheur encore plus artificiel qu’une montée de MD. Cette détresse douloureuse suintant de tout son être quand elle n’arrive plus à maintenir les apparences. Cet affolement quand elle sent le masque se fissurer et qu’elle se débat comme quelqu’un prit dans les rapides pour le conserver coûte que coûte. C’est à la fois grotesque et tellement éprouvant à voir. Elle vole en éclats dans nos bras, glissant entre nos mains. Jamais impuissance ne fut plus cruelle. Le rayon de soleil que nous côtoyons tous se transforme en déluge. Comment lui rendre sa lumière ? ©

     

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  • Cette sensation d'être écrasée de solitude. Ne pas savoir comment agir et réagir. Impulsions sans queue ni tête. Frapper contre les murs de son esprit à s'en briser les phalanges en un hurlement silencieux. Etre à la fois complètement vide et beaucoup trop agitée. Trop d'émotions. Rien n'est assez alors que c'est déjà trop.

    Ne pas comprendre.

    Désespérément perdue. Tourner en rond sur soi-même. L'impression d'être une imposture et de ne rien avoir à faire là. Vouloir s'expliquer et finalement se taire. Peur de ne pas être comprise. Peur d'être rejetée. Peu de tout gâcher. Encore.

    Haine de soi transformée en rancœur envers les autres. Leur en vouloir de ne pas être là, de ne pas comprendre ce que l'on ne comprend pas soi-même. 

    Comportement erratique. Dialogue de sourd. Cette douleur qui consume de l'intérieur sans qu'on arrive à la taire. Manque de mots.

    Ne pas vouloir déranger. Répéter ses erreurs. Encore. Toujours. Rester bloquée. S'en vouloir à en vomir. Se noyer dans les larmes. Juste vouloir faire taire ces pensées incessantes et mettre les ressentis en pause. Résoudre cette perception butée et négative.

    L'impression d'être une perte acceptable. D'être un frein pour les autres. 

    Traverser un pont en pensant à sauter, voir une voiture et penser à se jeter sous les roues, ouvrir une fenêtre et vouloir s'envoler, voir un couteau et vouloir se couper. 

    Toutes ces pensées asphyxiantes. Hilarité cynique à se sentir aussi incompétente à vivre. Cette hypersensibilité qui fait se sentir comme si son corps tout entier était brûlé au troisième degré. Errer dans sa vie comme on erre dans son labyrinthe intérieur. Ne jamais trouver la sortie. 

    Se sentir constamment abandonnée ou rejetée pour un oui ou pour un non. Transformation en méfiance envers les autres. Répondre par la défiance en se disant qu'on a rien à perdre. Regretter en se disant qu'on a tout perdu.

    Se sentir tellement insuffisante.

    Vouloir s'enfuir. Continuer à revenir comme n poisson manquant d'air.

    Colère constante et sous-jacente. Impuissance, face à soi-même, aux autres, au monde.

    Instabilité.

    Fluctuation épuisantes.

    Ne jamais savoir à quoi s'attendre. S'attendre toujours au pire.

    S'attendre à ce que l'on nous mente, nous manipule, nos délaisse, nous abandonne, nous déteste.

    Angoisse. Angoisse. Angoisse.

    Qui devient terreur panique.

    Rejet anticipé. Tristesse aussi vaste que l'océan.

    Culpabilité au point de s'excuser de vivre, de respirer. Dégoût de soi. Taillader cet être traître. Se relever pour mieux s'effondrer. Juste un manque de quelque chose. Insoluble. Essayer d'y remédier. Juste tout détruire.

    Alors voilà. J'essaye et j'échoue.

    Ça existe ça, échouer à vivre? ©

     

    Catharsis


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  • Il était une fois un Cœur et une Tête.

    Le Cœur vibrait de toutes ses forces. Plein d'espoir et de vie. Trémoussant, frétillant, gloussant. Le Cœur disait à la Tête d'y croire, plein de foi en l'avenir. Que les choses ne fonctionnent pas sur un coup de tête. 

    A la Tête de lui rétorquer qu'on ne fonctionne pas au coup de cœur. Qu'il faut réfléchir deux minutes et qu'on ne peut pas juste sauter. Il faut prendre du recul, poser les pour et les contres. S'attendre au pire. Qu'il ferait mieux de se rappeler que la vie est loin des contes de fées. Qu'elle est cruelle. 

    Et le Cœur se serre sous les coups de ces pensées. Il se flétrit et tressaute. Il se déchaîne en rivière de larmes pour noyer la Tête. 

    La Tête surchauffe et s'échauffe. Elle lui dit que de toute façon il est niais et qu'il finira seul vu comment il est insupportable. Qu'il se laisse trop emporter. trop submerger. 

    Et le Cœur se morfond et se laisse dépérir. Il aimerait tant se relever et rebattre comment avant. 

    Ça n'a toujours été que ça, une bataille de cœur et de tête. D'émotions et de raisons. De sentiments et d'arguments. 

    Avec toi j'ai laissé mon Cœur gagner. Et je le referais. Parce que la Raison n'a pas de sens. ©

     

     

     


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  • Soyons des enfants encore une journée.

    Allons voir un film d'animation au cinéma. Allons nous émerveiller encore une fois.

    Une après-midi à la patinoire en se cassant la figure en riant. Écorchons-nous les genoux comme autrefois.

    Se réchauffer autour d'un chocolat et se retrouver avec une moustache de lait. Régalons-nous comme si nous avions fait une délicieuse bêtise.  

    On aura bien le temps d'être grands à un autre moment. ©

     

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