•    J'aime bien les histoires d'amour dans les livres. Parce que quoi qu'il se passe c'est toujours l'amour qui triomphe. Parce que tout les rêves et les films que le héro ou l'héroïne se fait dans sa tête se réalisent toujours. Parce qu'il y a toujours une jolie fin. Parce que malgré les rebondissements de l’histoire, c'est simple. Y'a pas de désillusions ou de retour douloureux à la réalité. Pas avant d'avoir vécu une histoire inoubliable. 

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    Dans les livres


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  •    J'ai l'impression d'avoir différents fragments de personnalités qui sont comme des électrons libres dans ma tête. Ils s'entrechoquent et s'assemblent de manière aléatoire avant de se détacher la minute d'après. 

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       La schizophrénie c'est deux personnalités différentes d'une même personne, sans conscience l'une de l'autre. Je ne suis pas schizophrène. C'est différent et plus compliqué. 

       C'est comme si j'avais une multitude de personnalités à l'intérieur. Je peux choisir des combinaisons différentes de plusieurs traits de caractère. Je suis une personne à la fois identique et différente avec chaque groupe de personnes que je rencontre mais j'en ai conscience. Je choisis. Je sais quel comportement j'adopte et avec qui. C'est adaptable et malléable. 

       A chaque fois que je rencontre des gens ou que je suis avec des personnes avec qui mon comportement est déjà défini, c'est comme une réinitialisation de tout ce que j'étais avant. J'ai un patchwork de personnalités en extension constante. Plus je rencontre de personne et plus j'ai de personnalités. Et je m'identifie à chacune. Il leur arrivent de s'entrechoquer mais comme les gens ont déjà une certaine idée de qui je suis ça empêche un changement. Je réponds à des attentes que j'ai moi-même créées. 

       Ça me fait peur parce que je suis incapable de savoir qui je suis. Je peux être n'importe quoi et n'importe qui sans savoir qui je suis vraiment. Je sais juste que seule je suis encore totalement différente, négativement ou positivement, de tout ce que je peux être "en public". Comme si j'avais des traits de caractère cachés. Je suis perdue dans tout ce que je peux et ne peux pas être. Je sais que je suis moi mais je ne sais ce qu'être moi implique et signifie. Je suis en changement perpétuel et je ne sais pas si c'est ce qui me définit profondément ou si c'est parce que je suis en constante recherche de moi-même et que j'utilise les autres pour le découvrir en testant des personnalités, des attitudes et des comportements.

       J'ai aussi peur de ne jamais réussir à réunir mes différentes personnalités. Est-ce que je resterais toujours aussi fragmentée ? Je suis pleine de contradictions. Un paradoxe ambulant. Jamais en paix, plein d'interrogations. Totalement fracassée. Si je n'arrive pas à trouver une unité, trouverais-je jamais la paix ? 

       Et je me demande si je suis seule à me sentir ainsi, aussi partagée, ou si c'est comme ça pour tout le monde. Est-ce que j'ai vraiment un problème ou pas. 

       Je suis perturbée. 

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    Existentiel


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  •    Parfois certain film nous emmène dans un instant hors du temps. Leur histoire nous transporte mais on ne peut s'empêcher d'y voir la notre. Je ne sais pas pourquoi. On voit notre vie en perspective à travers les images. On se rend compte du cycle que c'est empli d'incompréhension et de quiproquo. On revoit ce qui nous a filé entre les doigts. Et pourtant on se dit qu'il y a encore une chance, un espoir.

       La vie est un cycle parce que les commencements reviennent toujours mais c'est à nous d'en changer la fin. Comme nos cheveux, on les coupe sans arrêt mais ils repoussent toujours et pas forcément de la même manière. 

       Mieux vaut tard que jamais.

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  •    Je cherche à ressentir quelque chose. 

       Je connais plus de sensations, d'excitation et de tourmente en lisant un livre qu'en me levant tous les matins pour une nouvelle journée. Rien n'arrive à me faire tressaillir de peur ou de bonheur plus qu'une aventure palpitante avec mes héros préférés.

      Je suis hermétique au monde extérieur et à la réalité. 

      Je parcours milles mondes et vis milles vies grâce à mon imagination et à celle des autres mais je suis incapable de vivre la mienne. 

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    Fuck It !


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  •    Rien. Il n'y a rien. 

       On naît, on "vit", on crève.

       Mais y'a rien derrière tout ça. C'est juste l'absurdité mise en boîte. On est malade, on souffre, on est heureux, parfois on rit mais ça ne mène à rien tout ça. 

       On peut tous vivre différemment, on est pareil en vrai. On finit tous de la même manière. En poussière. riche ou pauvre.

       On se demande tous "pourquoi ?", ce grand pourquoi auquel personne ne répond. Parce qu'il n'y a rien.

       On imagine un dieu, on invente une raison transcendantale à ce qui nous même ici.

       C'est juste le vide angoissant derrière. Le Néant. On perd le souffle et la raison face à ce rien immense et oppressant.

       On s'imagine des tas de raisons d'être et d'exister, des objectifs à compléter pour fuir cette peur panique qui nous étreins chaque fois que l'on commence à douter et que cette hésitation s'insinue en nous.

       On se raccroche au monde pourri que l'on a construit pour ne pas tomber dans le néant existentiel.

       Mais si on fait attention, on peut voir que notre monde s'étiole doucement.

       Tout a une fin.

       Et aucun mensonge n'est éternel. 

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