•     Un jour, on aura 20 ans. On se retrouvera au bar, au café, on se souviendra de nos années lycées. Le stress du bac. Les emmerdes avec les parents. Les conneries qu'on f'sait. Les soirées du samedi soir. Les expressions ridicules qu'on utilisait. Les histoires d'amours. les embrouilles et les bons moments. Les voyages scolaires. Tout ça on s'en souviendra et on rira autour d'un verre en parlant de nos études maintenant.

       Un jour, on aura 30 ans. On se retrouvera p'têt pour une bouffe, p'têt par hasard. peut-être mariés, ou p'têt pas. Parfois fiancé. Avec ou sans enfants. Le boulot, la maison, la bagnole... Et on se souviendra d'nos vingt ans. Et ça nous semblera bien loin ces soirées en boîtes, ces coups d'un soir, ces nuits à n'en plus finir. La fac et les partiels. Les échanges, les cafés.

       Un jour, on aura 40 ans. On se retrouvera encore une fois, j'sais pas où mais ça n'a pas bien d'importance. Notre carrière bien lancée, les gosses qui grandissent et les années qui passent. On parlera encore, on se souviendra encore. De quand on était jeunes et qu'on s'en rendait pas bien compte finalement. 

       Un jour, on aura 50 ans. On se dira qu'on est déjà, ou seulement, à p'têt la moitié d'not vie. Ce sera nos gamins qui f'ront c'qu'on a déjà vécu. On parlera d'leurs conneries en se rappelant des nôtres. On rigolera face au cycle éternel de la vie.

       Un jour, on aura 60 ans et presque la retraite (ou pas...).

       Un jour, on aura 70 ans et les premiers p'tits enfants. 

       Un jour, on aura 80 ans, puis 90. On regardera en arrière. On verra c'qu'on a réussi, on verra nos échecs. On verra nos joies, on verra nos peines. On souviendra des voyages qu'on a fait et ceux qu'on aurait voulu faire. On se souviendra des cœurs brisés, des amours déçus, des amitiés indéfectibles, des relations éternelles, des accomplissements, des combats, des victoires...

       On regardera en arrière et on s'dira que quand même, la vie, c'est quelque chose. 

     ©

    Un jour...


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  • www.youtube.com/watch?v=jZNV0cSKZ6A

       Une jeune fille, une ado, une gamine, qu'importe.

       Pour ses parents c'est calme, sage et douée. Synonyme de réussite.

       Pour ses amis c'est un brin timbrée, souvent imprévisible, un brin blessante, souvent attachante.

      Pour ces profs c'est capable mais je-m’en-foutiste. Intelligente mais anti-conformiste.

      Pour certains juste une pute. Pour d'autre une fêtarde. Un brin alcoolique peut-être ?

      Pour beaucoup, une toxico. Pour les inconnus une fille timide ou réservée, un peu rêveuse ou solitaire. Une grande lectrice, une dépressive. Pleine de joie d'vivre ou rien d'spécial. Parfois mutique, souvent grande gueule.

      Tout c'qu'il y a de plus banal quand certains la pense incroyable.

      Mais qui est-elle vraiment ?

      Demandez-lui et elle ne saura pas quoi vous répondre.                                               Parce que c'est trop tard.                                                                                                     Parce qu'elle s"est déjà perdue.                                                                                           Elle a oublié quel masque n'en était pas un.

      Elle ne sait plus qui elle est, sûrement un mélange de ce que tous pense.

      Ses masques sont devenus sont identité mais celle ci reste morcelée. Incomplète. Fausse. Parce qu'au départ tout n'est que mensonges. 

      Mais elle n'est pas la seule dans ce cas.

      Faites bien attention aux masques que vous portez et n'oubliez jamais ce qu'ils sont.

      Ne vous effacez pas pour les autres.                                                                                   Gardez-vous bien vous-même.                                                                                           Parce que si un jour vous vous retrouvez seul. Si un jour vous êtes abandonné et que vous ne vous connaissez même pas alors votre vie n'en vaudra plus la peine. 

      Ne vous oubliez pas. 

     ©

    Too Many Faces


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  •     La dépression c'est quelque chose dont on peut pas réellement sortir. C'est pas une maladie, c'est un état d'esprit. Une manière de vivre ou plutôt une manière d'aborder la vie.

        Et c'est un combat continuel quand on veut guérir. C'est un combat à vie. Parce que c'est un monstre noir et vorace qu'est dans nos tripes. Toujours aux aguets, il attend indéfiniment son moment pour resurgir.

        On peut le repousser, l'éloigner, ériger toutes les barrières que l'on veut pour le mettre à distance, on ne pourra jamais l'éliminer définitivement. Il peut perdre en puissance mais pas disparaître parce que le moindre signe de faiblesse le réveille.

        Quel monstre tordu et vicieux logé aux tréfonds de notre être qui s'insinue dans nos pensées et vole notre vie, notre bonheur.

        C'est un cancer de l'esprit.

     ©

    Image de depression, sad, and depressed


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  •     On est tous des orphelins. A 5, 10, 20, 40 ou 60 ans, on devient tous des orphelins. Un jour ou l'autre.

        On naît tous avec des parents, des racines, une famille mais on finit tous par devenir des orphelins. Que l'on soit abandonné ou non. Que l'on perde nos parents en étant jeune ou vieux. Que ce soit douloureux et injuste ou douloureux mais logique, dans la suite naturelle des choses. On doit tous apprendre à vivre sans nos parents à un moment donné.

        Que l'on garde son enfant ou non, qu'on l'élève ou non, on donne tous naissance à des orphelins.

        On abandonne tous nos enfants un jour ou l'autre, comme on abandonne le monde parce que c'est ainsi que la vie est faite. On prend, on donne, on offre, on construit mais on finit toujours par tout abandonner.

     ©

     

    Abandon


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  • www.youtube.com/watch?v=zpMj9bZuUjo   

        Je me barre. Je me casse. Je m'fais la malle. Je fugue. Je fous l'camp. Choisissez le terme qui vous convient, je ne reste pas une seconde de plus.

        Je vais vivre comme jamais vous ne l'oseriez. Vous rêvez, je réalise. J'ose. J'agis. Fini de glander sans but dans un monde qui ne me plaît pas. Pourri jusqu'à la moelle. Je m'en vais. Je vous quitte. Vous tous qui êtes là dans vos fringues de marques, vos belles aspirations et vos palabres inutiles. Je vais faire en sorte de vivre dans le monde que je veux. 

        Trop de monde pour le rêver, pas assez pour l'accomplir. Je ne veux plus me morfondre sur ce qui ne va pas. Pleurer sur mon sort et celui de l'humanité qui me fait gerber. Je veux changer tout ça pour que d'autre n'ai pas à subir ce qui fait mon existence. 

        Je m'en vais repeindre les murs de la couleur du bonheur. J'm'en vais planter des fleurs au milieu des ruines. J'm'en vais redonner le sourire aux clowns et rappeler qu'on peut encore être heureux. Fini les idéalisations et les espérances, place à la réalisation. 

        On ne peut pas ressusciter les cadavres mais on peut encore éviter qu'ils s'accumulent jusqu'à nous asphyxier. Rappelons-nous pourquoi ils sont partis, pour quoi ils se sont battus, jusqu'à donner leur vie. Tout le monde se plaint que rien ne va mais pourquoi personne ne fait rien ? 

        Effaçons les erreurs, corrigeons-les pour ne pas les réitérer. Cessons de tâtonner dans le noir et allumons la lumière. Levons-nous. 

        La révolution est encore la seule chose à pouvoir nous sauver.

        Pourquoi faisons-nous les morts quand nous sommes les vivants aux milles possibilités ? 

     ©

     

     

    Révolution


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