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Par PixieDoll le 7 Mai 2016 à 15:38
T'as pas le droit de faire ça. T'as pas le droit de me traiter comme ça, tu m'entends ?! Tu peux pas te pointer un beau matin, foutre des paillettes partout, me rendre le sourire et me redonner espoir puis m'abandonner sans un regard. Te casser sans un mot avec tes arcs-en-ciel au goût de chocolat et tes pépites de bonheur. Tu peux pas juste foutre ma vie en l'air avec un mot et me retourner le cœur avec un sourire pour ensuite te barrer comme si de rien n'était.
Et tu peux pas revenir six mois plus tard en faisant comme si rien ne s'était passé et me laisser retomber dans tes bras pour disparaître à nouveau. T'as pas le droit de me rendre aussi dépendant de toi, de tes mots, de tes sourires, de ta vision des choses alors que toi tu t'en fous royalement. T'es une putain d'égoïste sans cœur, tu le sais ça ? T'as pas le droit de me faire t'aimer pour me piétiner après ! T'as pas le droit de me laisser tomber amoureux de toi alors que tu sais pertinemment que pour toi ce n'est qu'un jeu !
Au fond, tu me traites avec dédain, comme tous les autres qui croisent ta route. Petite pute présomptueuse. Je ne te traiterais jamais qu'avec respect et tendresse, tu sais ? Mais toi, on dirait que tu préfères qu'on te haïsse, qu'on profite de toi ou qu’on n’en ai juste rien à foutre... T'es arrogante, égocentrique, impertinente et condescendante autant que t'es attachante, amusante, attirante et fascinante. Tu attires les autres, tu les fais se retourner sur ton passage avec tes airs faussement innocents et tes sourires candides. Diaboliquement charismatique, voilà ce que tu es. Et tu t'en amuses évidemment, tu en joue. Tu fais comme si tu ne te rendais pas compte de l'effet que tu provoques alors que t'en es parfaitement consciente. Tu nous fais tourner en bourrique avec tes grands airs insolents, tous autant qu'on est à tomber dans le panneau de ta bouche en cœur.
T'aimes trop ta liberté pour risquer de la partager avec quiconque. Personne ne semble assez bien pour toi, salope méprisante. Mais rends-toi compte qu'à jouer ainsi, tu te condamnes à la solitude. Qu'est-ce qu'il t'arrivera le jour où tes petits jeux ne fonctionneront plus ? Qu'est-ce qu'il se passera le jour où y'aura plus personne pour te tourner autour ? Qu'est-ce que tu feras quand t'en auras toi-même marre de jouer ? Tu t'amuses peut-être maintenant mais le jour où ça te fera plus rire tout ça, le jour où ça te fera pleurer, tu feras quoi ? Tu laisses personne s'approcher véritablement et ça en rend certain malheureux mais finalement, on s'en remettra... Rends-toi compte que petit à petit c'est ton propre malheur que tu crées.
Alors tu vois, t'as pas le droit de me traiter comme ça, t'as pas le droit de jouer avec moi comme ça. Mais au final, c'est pour toi que je dis tout ça. Moi je finirais bien par guérir, je trouverais quelqu'un d'autre qui ne sera pas aussi hautaine et qui me rendra heureux. Alors que toi... Tu te rajoutes toujours plus d’écorchures. Tu ne t'en rends pas encore compte mais t'as la peau à vif. ©
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Par PixieDoll le 23 Avril 2016 à 04:53
Tu te réveilles et tu te sens bien, vraiment bien. T'as envie de chanter et de danser. Tu te dis que la vie est vraiment belle et pleine de joie. L'espoir et le bonheur vivent dans ta tête. Tu souris aux gens dans la rue sans te soucier de leurs regards surpris ou soupçonneux, tu veux juste partager la joie de vivre qui t'habites à ce moment. Et tu continue ta route en sautillant. Tu veux rire et serrer tout le monde dans tes bras. Et tu t'endors encore euphorique, le sourire aux lèvres.
Tu te réveilles et tout ce qui se passe t'énerves. Tu dois te retenir de hurler de rage et de tout casser à la moindre chose qui t'agaces. Tu veux frapper et cogner tout ce qui passe à ta portée. Tu voudrais donner un coup de pied au cul à tout ceux que tu croises. Quelqu'un s'approche trop de toi dans les transports et tu serres les dents de rage, te retenant de ne pas lui casser la figure. Tout te mets hors de toi, qu'ils aillent se faire foutre ! La seule chose qui t'intéresse est de réussir à survivre à cette journée sans tuer personne. Ton état de fureur est tel que même en te couchant tu trouves le moyen de te battre avec ton oreiller.
Tu te réveilles et tu es déprimée. Il n'y a plus qu'un trou noir de tristesse sans fin à l'intérieur de toi. Tu te retiens de pleurer à chaque minute et tu passes ta journée roulée en boule au fond de ton lit, souhaitant mourir. La vie n'a plus de goût et rien n'a d'intérêt, tout est dur et inutile. Tu n'es qu'un magma de vide et de désespoir. Tu ne veux voir personne, à quoi ça sert de toute façon ? Tu veux juste que tout s'arrête et quand tu vas enfin te coucher tu ne souhaites rien que de ne jamais te réveiller.
Tu ne sais pas pourquoi tu ressens ça, tu te réveilles simplement en le ressentant. C'est pas ta faute, tu ne le contrôles pas. Fluctuations d'humeur dues à ton esprit tordu. Tu te débrouilles pour composer avec en espérant q'un jour ça ira mieux. ©
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Par PixieDoll le 11 Avril 2016 à 17:19
Vagabonder dans la nuit. Errer sous les étoiles. Une bouteille dans une main et une cigarette dans l'autre. Des rêves pleins la tête et le souffle qu'on exhale en une légère buée blanche. A ce moment, on goûte la vie dans toute sa saveur, plus rien n'a d'importance. Adieu les soucis, adieu les questions. C'est un recentrement existentiel qui prend place. on doute de tout ce qu'on a vécu et de tout ce qui a existé jusqu'alors. Plus rien n'existe hors de ce moment précieux. On pourrait mourir à cet instant qu'on ne s'en rendrait même pas compte.
Les étoiles brillent, les planètes sont alignés et la lune nous nimbe de sa lueur spectrale. Un voile de mysticisme recouvre la ville, voilà venu l'heure de sorcières. On trace un pentacle à la craie sur le sol et on fait flamber des liasses de papier recouverts d'encre transcrivant nos doutes et nos peurs les plus profonds. la renaissance prend cœur au plus profond de cette nuit froide et noire pour que le matin ne soit que plus ensoleillé quand nous reviendrons à la vie. Vierges de toute expérience, prêt à se jeter à corps perdu dans une vie qui jusqu'alors nous filait entre les doigts. ©
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Par PixieDoll le 23 Février 2016 à 14:24
Mes rêves ont changé. Ils ont pris la teinte grisâtre du malheur, le côté terne de la douleur. Je visualise dans ma tête et toutes les images sont sombres. Je ne rêve plus d’un amour qui me sauverais mais d’un qui me tiendrais la main pour aller au fond. Je ne veux pas d’un conte de fée à la Disney, irréaliste et écœurant de niaiserie. Je veux quelque chose de véridique, qui te prend aux tripes. Je veux quelque chose d’aussi explosif que Cobain et Love. D’aussi destructeur que Detlev et Christiane. Je ne veux pas de toutes ces conneries amoureuses, je veux la vérité dans toute son horreur. Je ne veux pas quelqu’un qui m’apprenne à voir la vie en rose parce que le rose me fait gerber. Je veux quelqu’un qui voit la vie telle qu’elle est et qui la partage avec moi. Je veux un amoureux qui m’aidera à me détruire et le fera avec moi. Je veux un amour maudit et malsain. Parce que ce sont toujours les plus beaux, ceux qui donnent le plus de frissons et ceux qui finissent le plus mal, selon les dires extérieurs. Je veux quelqu’un comme moi qui se détruit pour se sentir vivre. Je veux quelqu’un comme moi qui sera trop sensible. Je veux quelqu’un comme moi qui n’a pas toute sa tête et toujours un brin de folie. Je veux quelqu’un de mieux que moi qui utilise la lame quand je n’y arrive plus. Je veux un compagnon sur mon chemin dans l’Enfer. Que ce soit nous contre le reste du monde. Que chaque moment dure une vie et que toute notre vie dure une poignée de secondes. Je veux l’histoire de Gloria et Éric dans leur périple punk à travers la France dans Bye Bye Blondie. Je veux un mec qui me donnera un rail de coke comme on donne des gouttes d’eau à un oisillon. Une histoire où on n’aurait pas besoin de manger parce qu’on se suffirait de 3 pilules et une tasse de café à chaque repas d’la journée. On se ferait des goûter à la beuh et des desserts à l’acide. On serait deux écorchés aux blousons aussi noirs que nos poumons, la silhouette dégingandée et décharnée, les yeux explosés et fiévreux, et un sourire halluciné. On se serait marginalisés pour vivre comme on l’entend, 35 ans en arrière. ©
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Par PixieDoll le 4 Février 2016 à 17:37
Parfois j'aime bien enlever mes écouteurs et m'immerger dans le métro.
Le bruit sourd des milliers de semelles frappant le sol des couloirs en béton. Le grondement des valises roulant derrière les voyageurs souterrains. Le rythme de guitare d'un musicien des sous-sols à la voix éraillée. Le sifflement de deux trains qui se croisant, le grincement des roues contre les rails aux tournants. Les bribes de conversations échangées entre deux rames. Les échanges des touristes anglais, allemands, italiens, espagnols... Les quelques notes d'une musique trop forte s'échappant des écouteurs du voisin. La sonnerie d'un portable, le rire complice d'un groupe de jeunes, les sollicitations d'un clochard sur le quai, le compliment d'un mec au détour d'un couloir, les babillements d'un enfant...
Tous ces petits bruits agaçants, dérangeants ou amusants mais qu'on finit finalement par trop oublier dans la bulle de silence musical de nos casques high-tech ou autre barrière que l'on dresse entre soi et les autres. ©
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