• Impression de stagner

    Spirale infernale

    Passé, présent

    Futur ?

    Plus d'envies. 

    Cigarettes deviennent joints

    Pilules, oublier...

    Se retourner la tête

    Déconner -

    Auto-destruction

    Non sens de l'absurdité

    Juste des mots

    Pourquoi ?

     

    Ça devient tellement dur d'être une personne.

     

    Où sont les larmes ?

    Tout sonne faux.

     ©

    Perdition


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  • J'suis une gamine à couettes dans ma salopette

    J'suis une gamine de quat'piges dans ma tête

    J'suis une gamine sous ma couette

    J'ai pas l'âge vas t'en

    J'peux pas dire non

    C'est pas qu'j'veux pas

    Ou p'têt que si ou non

    J'sais pas c'est confus dans ma tête

    J'crois que j'veux mais en fait j'veux pas

    Comprends-moi j'suis paumée

    J'suis désolée

     ©

    GAMINE ~


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  • Un flingue dans la bouche

    Une seringue dans l'bras

    La gâchette hésitante

    Repeins les murs d'ma cervelle

    Remplace mon sang par d'la drogue

    Une étincelle et j'm'enflamme

    Y'a plus d'moi dans c'corps décharné

    Y'a plus d'moi dans c't'esprit délabré

    Y'a moi qu'dans ces mots écorchés

    Bouffée d'air Bouffée d'clope

    J'déguste mon agonie

    J'fuis la vie juste junkie

    Fuck Frankie

    Manson, Cobain, Bowie

    J'dis merci

    ©

    EXPLOSIF ~


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  • Cadavres dansants dans les rues de Paris

    Squelettes cliquetants dans les tombes ensevelies

    Macchabées pourrissants dans l'oubli.

    Images inanimées et pourtant si parlantes

    Staticité post-mortem

    Visages figés révélateurs des derniers instants

    Miroirs des vivants

    Yeux accusateurs, voilà qui fait peur

    Silence macabre chargé de sens

    Les morts savent

    A nous de déceler leurs secrets

    Ce sont eux notre oraison funèbre

    Martyrs des années

    Crucifiés du Temps

     

    ©

     

    CHÈVRE ÉTOILÉE ~


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  • La nuit tombe

    Chape de plomb

    Couvercle du monde.

    La Lune,

    Veille sur ses enfants.

    Au milieu du firmament

    Elle les maudit

    Dans la noirceur de la nuit

    Parce qu’ils l’oublient

    Chaque fois que le Soleil s’éveille

    Rayonnant, rougissant

    Rôtissant nos carcasses !

    Comme celle de cette femme

    Grelottante, là, en bas

    Plus vieille que le Temps lui-même

    Ridée, ratatinée

    Ses mains sont des serres

    La voilà la sorcière !

    O corbeau noir

    Signe de mon malheur.

    Elle se sait découverte,

    Lève la tête.

    L’orage rageur

    S’arrête et repart

    Violent, dangereux

    Déferlante de haine.

    C’est Elle, c’est Elle

    L’Auteure !

    Rictus mauvais,

    Bâton tordu

    Elle me voit,

    Je le sais.

    La peur m’étreint,

    M’asphyxie

    Dans son carcan sans espoir

    Broyé

    Le monde entier s’est soulevé

    Et je me noie

    Dans ce chaos

    Tout est fini.

    Laissons-nous emporter,

    Divaguer.

    A DIEU

    Comme l’a dit Bolívar,

    Sortons du labyrinthe.

    Vite et d’un coup.

     

     

     


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