• Il était une fois une poupée. Elle était jolie avec ses grands yeux bleus et ses boucles blondes. Un jour, on l’offrit à une petite fille qui en fut ravie. Elle devint sa poupée préférée, elle la traînait partout avec elle, l’emportant même à l’école. Elle lui racontait des histoires, des secrets et toutes sortes de choses. C’était un peu comme une meilleure amie. Mais avec le temps la poupée s’abîmait. Ses yeux se ternirent, ses cheveux devinrent moins soyeux, ses vêtements se déchiraient par endroit et recousu au gros fil, sa peau de porcelaine se ternit et restait toujours un peu sale. Un jour, un bras se décrocha et on dut le recoller mais on voyait toujours les fragments de cet accident. Une autre fois ce fut au tour de sa jambe. Et ainsi de suite, les cicatrices s’accumulaient sur le corps artificiel. La fillette grandissait et trouvait de moins en moins d’attrait à sa poupée de plus en plus abîmée. Elle commença à la délaisser. Elle demandait trop de soins et d’attention. Elle avait perdu de son intérêt. Le plaisir enfantin des débuts s’était éteint doucement et la poupée fut reléguée dans un coin. Elle prit la poussière. Elle ne ressemblait plus à ce qu’elle avait été. Ce qui avait été un jour source de joie, de réconfort, d’amusement, de jeu devint souvenirs. Nostalgie au mieux. Oubliée surtout. Elle fut mise au rebut, vendue dans un vide-de-grenier. Qu’avait-elle encore à offrir ? Que restait-il de ce qui avait été ? Un jouet trop usé pour encore éveiller curiosité et émerveillement. À trop donner, elle s’était perdue. Elle finit à la poubelle parce que le temps abîme, les liens s’effritent et tout a un temps limité. ©

     

    Image de doll and broken


    votre commentaire
  • My mother told me

    That I wasn't meant to be

    My father took me

    But he didn't care about me

    My brother left me

    And it broke me

    It was killing words to hear

    And all I feel is fear.

     

    My mother asked me

    Why I was always angry

    it was because of her

    But I didn't dare

    I kept my mouth shut and bit my tongue

    It would of take too long

    And I would of been wrong

     

    Hey mummy, look at your little girl and tell me what you see

    Aren't you a bit scared by the monster you created

    You didn't threw me by the window

    You didn't beat me

    You didn't even took me away

    But you destroyed me

    You made me think I don't have to be

    ©

     

    Image de badass, call, and drugs 


    votre commentaire
  • A quoi sert-il d'être dans un monde où l'on n'est pas reconnu pour soi? Où les moments de fierté sont ceux où l'on porte un masque et qu'on se cache. Où les moments de réelles expressions sont bafoués et rabroués. Où les relations où nous sommes vrais sont dénigrées. Où être soi-même est une erreur. Où l'on a peur d'être. ©

    Image de skin, cassie, and Effy

     

     


    votre commentaire
  • Noircir des pages et des pages sans savoir quoi dire. Marcher des kilomètres et des kilomètres sans savoir où aller. Errer indéfiniment, penser sans réfléchir, écouter sans comprendre, vivre sans ressentir. Fatiguée, lasse, malade. Ne pas savoir quoi faire tout en multipliant les projets dans sa tête. Une ambition qui ne dépasse jamais les frontières du cerveau. Des envies qui ne sont jamais réalisées. Des voyages qui ne sont jamais mis en place. Une accumulation de frustrations de tout type et finalement ce vide qui règne. Ce sentiment d’inutilité qui te perfore de part en part. Un mental en ébullition constante couplé à un corps atrophié, incapable de rien. L’imagination comme refuge, remède, sortie de secours. L’imagination comme lieu de vie. Mais c’est pas une manière de vivre que de s’isoler dans sa tête, que de se perdre voracement dans les romans. C’est vouloir vivre sans vivre. C’est tout simplement triste toutes ces possibilités inexplorées et pourtant bien vivaces au creux de ton esprit. Mais la peur d’échouer, de ne pas être à la hauteur, d’être déçue sont trop prégnantes. A tant vouloir tu restes figée dans l’expectative. Mais si tout peut s’élaborer sous ton crâne, pourquoi ne pas tenter de le mettre en œuvre ? Qu’y-a-t-il à perdre ? La satisfaction d’une stimulation intellectuelle ne peut être suffisante à elle seule, il faut la mettre en œuvre. Il faut la faire fructifier. L’utiliser. Qu’est-ce que l’intelligence sans concrétisation ? Tu as les moyens, pourquoi ne pas les utiliser ? Tu n’en as pas marre d’écrire dans le vide ? ©

     

    Image de empty, art, and tumblr 


    votre commentaire
  • My mind is blank and I can't think

    I make noise with my words

    I use it like a sword

    Trying to fulfill this great hole

    I murdered my memories 

    In an attempt for remedy

     

    I didn't know how to live

    No one taught me

    Can you see me ?

    Who's there?

    Like a sound in the air

    Can you hear me?

    Blow a kiss 

    Take a risk

     

    doon't try to numb my bruises

    It's used like ruses

    There are like tattoos

    I swear there's no abuse

    See, it doesn't ooze

    Only bottles of booze

    Perhaps a bit misuse

     

    I didn't know how to live

    No one taught me

    Can you see me?

    Who's there?

    Like a sound in the air

    Can you hear me?

    Blow a kiss

    Take a risk

     

    I wish I could breathe

    But there's no fuse

    Takin' a gunshot

    Jumpin' of a rooftop

    What would it take

    For this to end?

    Regret now that I laugh

    Don't you understand

    Do you want a graph?

    It's more than I can stand

     

    I didn't know how to live

    No one taught me

    Can you see me?

    Who's there?

    Like a sound in the air

    Can you hear me?

    Blow a kiss

    Take a risk

     

    I murdered my memories

    In an attempt for remedy. ©

     

    Be A Comet


    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires