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Chapiteau bariolé et public émerveillé
Le spectacle bat son plein
Acrobates déchaînés
Du haut de ton trapèze
Tu surplombes la piste
Défiant la gravité
Virevoltant souplement
En une danse hypnotique
Du haut de ton portique
Tu fais naître des étoiles
Des regards sous ton charme
D'une foule électrique
Un moment hors du temps
Spectacle enchanteur
D'une troupe de cirque
Cabrioles et saltos
Et autres complexes sauts
Avant de tirer le rideau
Sur ce monde envoûtant
D'artistes fascinants. ©
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My worst nightmare is in y hand. It is call a cellphone. My own. Symbolism of my loneliness and my messed up acts. It keeps a trail of everything. Calls, texts, photos, mistakes... And it's chaining me . My freedom dies because of it. I can't escape the world with the fuckingconnection to others that this phone is. It's madding fun of me. And if I turn it off, it's worse. Because I can't know what's happening over there, I truly can"t control. Because I could miss something important too, even something which could allow me to catch up with the ones I unintentionaly hurt or scared or peace off or disappointed or whatever. My phones reminds me all of my mistakes. It's a reminder that I'm fucked. And I hate it. I can't understand how dependent we are of this technology. It's insane. We like phones, we love them, we need them ! We put our lives in it. We're so freakin' lost without them. That's scary. How did we end up like that ? ©
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Vous trouvez pas ça fascinant, les bulles de savon, vous ? Les reflets multicolores qu'elles ont, leur forme parfaitement sphérique, leur légèreté... Elles flottent doucement dans les airs, portées par une brise invisible rappelant la magie et les saveurs d'enfance.
Elle avait 17 ans et elle faisait des bulles. À son âge, la plupart des autres faisaient plutôt des ronds de fumée. Elle préférait les bulles de savon des cylindres de plastique aux ronds de fumée des cylindres de papier. Assise sur un muret surplombant les rails. Les trains qui passaient à toute vitesse sous ses pieds déplaçaient l'air et faisaient voleter ses courts cheveux pastel. La bouche en cœur, elle soufflait dans cette baguette à bulles. Et en les regardant, elle retournait à ses 4 ou 6 ans, dans le jardin de sa maison.
C'est l'été, il fait beau, ses cheveux sont encore long et brillent d'un éclat doré sous les rayons du soleil. Elle porte une petite robe vert amande et court en riant après les bulles de savon que fait son papa. Elle arrive à en toucher une, pop, elle éclate et sa petite main se retrouve légèrement humide. La vie était tellement plus simple à cette époque. Tout semblait féerique ou presque. Les couleurs semblaient plus éclatantes, l'herbe plus douce, le soleil plus lumineux et puis tout paraissait si grand. Aujourd'hui, les couleurs se sont ternies dans ses yeux, il n'y plus que du béton qui l'entoure et le soleil ne réussit pas à la réchauffer. Elle grelotte jour et nuit, été comme hiver. Le cœur empreint d'une morsure glaciale. Il y a longtemps qu'elle a perdu la fraîcheur de l'enfance et l'innocence espiègle face aux affres de la vie.
Les trains, autrefois géants de métal qui l'emportaient dans les contrées lointaines de l'imagination, ne sont plus que des trains. Un énième bruit du brouhaha urbain. La campagne lui manque mais elle ne peut pas y retourner.
Dix-neuf heure sonne à l'horloge, c'est l'heure de dîner, elle va devoir rentrer. Arrivée face à la lourde porte de bois elle soupire. Les hauts murs de béton l’étouffent déjà mais elle franchit quand même l'entrée qui mène dans la cour. Elle entend des rires et des voix, le réfectoire doit déjà être plein, peut-être même que le dîner a commencé. Elle souffle et entre, ils n'en sont qu'à l'entrée ça va. Avec un peu de chance et en se faisant discrète elle devrait éviter la punition.
Foutu orphelinat. ©
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