• Tu te réveilles et tu te sens bien, vraiment bien. T'as envie de chanter et de danser. Tu te dis que la vie est vraiment belle et pleine de joie. L'espoir et le bonheur vivent dans ta tête. Tu souris aux gens dans la rue sans te soucier de leurs regards surpris ou soupçonneux, tu veux juste partager la joie de vivre qui t'habites à ce moment. Et tu continue ta route en sautillant. Tu veux rire et serrer tout le monde dans tes bras. Et tu t'endors encore euphorique, le sourire aux lèvres. 

    Tu te réveilles et tout ce qui se passe t'énerves. Tu dois te retenir de hurler de rage et de tout casser à la moindre chose qui t'agaces. Tu veux frapper et cogner tout ce qui passe à ta portée. Tu voudrais donner un coup de pied au cul à tout ceux que tu croises. Quelqu'un s'approche trop de toi dans les transports et tu serres les dents de rage, te retenant de ne pas lui casser la figure. Tout te mets hors de toi, qu'ils aillent se faire foutre ! La seule chose qui t'intéresse est de réussir à survivre à cette journée sans tuer personne. Ton état de fureur est tel que même en te couchant tu trouves le moyen de te battre avec ton oreiller. 

    Tu te réveilles et tu es déprimée. Il n'y a plus qu'un trou noir de tristesse sans fin à l'intérieur de toi. Tu te retiens de pleurer à chaque minute et tu passes ta journée roulée en boule au fond de ton lit, souhaitant mourir. La vie n'a plus de goût et rien n'a d'intérêt, tout est dur et inutile. Tu n'es qu'un magma de vide et de désespoir. Tu ne veux voir personne, à quoi ça sert de toute façon ? Tu veux juste que tout s'arrête et quand tu vas enfin te coucher tu ne souhaites rien que de ne jamais te réveiller. 

    Tu ne sais pas pourquoi tu ressens ça, tu te réveilles simplement en le ressentant. C'est pas ta faute, tu ne le contrôles pas. Fluctuations d'humeur dues à ton esprit tordu. Tu te débrouilles pour composer avec en espérant q'un jour ça ira mieux. ©

     

    Change of Mood


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  • Vagabonder dans la nuit. Errer sous les étoiles. Une bouteille dans une main et une cigarette dans l'autre. Des rêves pleins la tête et le souffle qu'on exhale en une légère buée blanche. A ce moment, on goûte la vie dans toute sa saveur, plus rien n'a d'importance. Adieu les soucis, adieu les questions. C'est un recentrement existentiel qui prend place. on doute de tout ce qu'on a vécu et de tout ce qui a existé jusqu'alors. Plus rien  n'existe hors de ce moment précieux. On pourrait mourir à cet instant qu'on ne s'en rendrait même pas compte.

    Les étoiles brillent, les planètes sont alignés et la lune nous nimbe de sa lueur spectrale. Un voile de mysticisme recouvre la ville, voilà venu l'heure de sorcières. On trace un pentacle à la craie sur le sol et on fait flamber des liasses de papier recouverts d'encre transcrivant nos doutes et nos peurs les plus profonds. la renaissance prend cœur au plus profond de cette nuit froide et noire pour que le matin ne soit que plus ensoleillé quand nous reviendrons à la vie. Vierges de toute expérience, prêt à se jeter à corps perdu dans une vie qui jusqu'alors nous filait entre les doigts. ©

     

    Image de occult and ritual 


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  • Les mots coulent de ma bouche. Ils dévalent ma langue, s’entrechoquent contre mes dents, sans rimes ni raisons. Ils sortent sans même que j’y pense, sous forme de phrases incomplètes, d’idées non-abouties et d’expressions toutes faites. C’est un surplus d’émotions et d’idées que je recrache sans y penser. Un besoin inextinguible de tout sortir, de tout dire, de tout exprimer.

    Désir de se faire comprendre, désir de se faire entendre. 

    ©


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