• Allez viens, prends-moi la main, allons danser jusqu’au matin.

    Allez viens, prends-moi la main, arrête de te prendre la tête.

    Allez viens, prends-moi la main, allons chanter comme s’il n’y avait pas de lendemain.

    Allez viens, prends-moi la main, on va faire la fête.

    Allez viens, prends-moi la main, allons vivre comme si c’était déjà la fin.

    Allez viens, prends-moi la main, ce soir on n’est pas des tapettes.

    Allez viens, prends-moi la main et arrête de faire le malin.

    Allez viens, prends-moi la main, ce soir on brûle comme des allumettes.

    Allez viens, prends-moi la main, ce soir on balaye tous les problèmes.

    Allez viens, prends-moi la main, on va mettre fin aux dilemmes.

     Allez viens, prends-moi la main, ce soir on s’aime.

    © 

    Allez viens

     


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  •   "L'Homme n'existe que par la société et la société ne le forme que pour elle."

    L. de Bonald

    Pourquoi tout le monde critique ? Je n’ai rien contre la critique en général, ce peut même être quelque chose de positif. De constructif. Mais aujourd’hui les gens critiquent pour le plaisir de critiquer. Ça devient de la méchanceté gratuite. C’est bien trop facile de critiquer mais est-ce qu’ils font quelque chose pour améliorer les choses ? Pour les changer ? Non. Bien sûr que non. Parce qu’ils se trouvent supérieurs à tout ça. Ils se contentent de pointer du doigt tout ce qu’ils n’approuvent pas mais j’ai envie de leur dire de se bouger le cul dans ce cas. On a tous le pouvoir de faire bouger les choses si on le souhaite. Alors arrêtons de critiquer et commençons à agir. Tous autant que nous sommes nous avons le pouvoir de créer le monde que nous voulons. Si l’on s’unit, si l’on s’écoute, si l’on se comprend, si on échange, si l’on s’ouvre.

    Mais nous vivons dans un monde de peur et d’égoïsme. On a peur les uns des autres. Que va-t-on penser ? Que va-t-on dire ? On a trop peur du jugement des autres pour oser lever le cul de notre fauteuil. On préfère rester tranquille dans notre petite vie minable en se disant qu’il y aura bien quelqu’un d’autre pour se lever. On se dit qu’après tout, tout n’est pas si mal et on s’en contente. On cesse de rêver. On met nos grandes aspirations au placard. On oublie notre sentiment de révolte. On se laisse avaler par la grisaille terne du monde. On devient des fantômes. On n’a plus d’emprise sur le monde, c’est lui qui nous emprisonne. On le laisse nous dicter notre vie, on le laisse penser à notre place. On entre dans le moule.

    La société c’est ça, un grand moule. On nait tous différents et en grandissant on finit par tous se ressembler. Métro, boulot, dodo. Maison, enfants, emprunt. Voiture, week-end à la campagne, grande consommation. Il faut porter telle marque ? J’achète cette marque. Il faut avoir telle coiffure ? Je vais chez le coiffeur. Il faut écouter telle musique ? J’écoute cette playlist en boucle. Et ainsi de suite, et évidemment on montre bien à tout le monde qu’on est hype, à la mode, dans le vent, etc. Une histoire d’intégration. Une course à la popularité. C’est là le cœur du problème, cette recherche frénétique d’attention, de reconnaissance, de "j’aime ". Notre vie se résume à l’attente de l’approbation des autres. On ne pense et on ne vit que pour la notoriété, la côte, la renommée, le renom… On perd notre estime personnelle pour acquérir celle des autres. On se détruit pour plaire aux autres. On se perd, on vend notre âme au diable pour une réputation. 

    La vérité c’est que personne n’arrive à s’accepter tel qu’il est alors on crée une norme pour que tout le monde accepte tout le monde. La réalité c’est que nous sommes tous des écorchés mal-aimés. En vérité, cet archétype de l’homme est ce qui lui permet d’exister.

    Tout tient à notre apparence, on ne cherche plus à être des humains mais des clones. Et tous ceux qui cherchent à entraver ce moule se retrouve rejetés, ridiculisés, moqués, jugés… Alors qu’ils devraient applaudis, respectés, suivis… Mais le problème c’est que quand ce sont des marginaux célèbres, ça crée un second moule ou plutôt ça remodèle le moule sociétal. Parce que les gens copient. Ils ne savent plus agir par eux-mêmes. Et ce qui était original devient la norme et c’est reparti pour un tour.

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    "L'Homme n'existe que par la société et la société ne le forme que pour elle." (Bonald)

     


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  • Il est parfois plus simple de rejeter les autres mais ça ne veut pas dire que c'est pour le mieux. C'est la solution de facilité. Et dans la vie, c'est loin d'être la meilleure car c'est agir par habitude et par peur. Alors que si on veut s'en sortir, il faut partir à l'aventure. Sortir des sentiers battus. Et accepter de ne pas savoir. De ne pas comprendre. 

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    Image de quote, alone, and sad


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  • https://www.youtube.com/watch?v=bIH25CP2wc4

    Nuit du 4 au 5 décembre.

    15 ans que je retiens mes larmes. 15 ans. Et ce soir, je craque. Seule et abandonnée, légèrement éméchée et largement blessée. Je fonds enfin en larmes. Je cesse de construire un barrage, j'annihile mes barrières. Je laisse s'écouler des années de tristesse, de haine, de peine, de frustration, de retenue, de malheur, de mal-être. Je pleure ce sur quoi j'ai toujours fait semblant de sourire. Je sanglote sans pouvoir m'arrêter.

    Dire merci aux amis. Quand ils se révèlent ne pas en être. C'est absurde et irrationnel. Mais je crois surtout que c'est l'écorchure de trop. J'ai tout supporté. j'ai tout intériorisé. Je me suis blâmé pour tout. Aujourd'hui je ne peux plus. Aujourd'hui je lâche. je pars à la dérive. Et tout le monde s'en fout. 

    Je pourrais être en train de m'amuser avec mes "amis" ou être au chaud dans mon lit. Mais ça fait trois heures que je traîne dans la rue et le froid. Une heure que je pleure toutes les larmes de mon corps. Et depuis ma naissance que je hais le monde il me semble. 

    Je n'ai jamais autant rêvé de toute ma vie de m'allonger sur la route en m'ouvrant les veines. Ecouter ces satanés battements de cœur s’arrêter sous ce dais étoilé. 

    Il parait que c'est parce que je suis sensible. Trop sensible. Mais il n'empêche que croire qu'on a des amis c'est comme croire au Père Noël : illusoire. 

    ©

    https://www.youtube.com/watch?v=lP077RitNAc

    Image de friends, sad, and skins 


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  • Quand on ne va pas bien on se dit, et on nous dit, que c'est qu'une passade. Que ça ne va durer qu'un moment. On peut se dire que ça revient à traverser un pont. Et parfois, le bout se perd dans la brume et on ne le voit pas. On avance, on avance sur ce pont branlant mais le brouillard ne s’éclaircit pas. On a beau tâtonner, persévérer, c'est comme si il n'existait pas d'autre côté, comme si le pont ne menait qu'au vide. Sauf qu'on ne voit pas le moment ou on tombera la tête la première parce que le pont s'est arrêté. 

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    Image de bridge 


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